Il est charismatique et imprévisible.
Sa personnalité divise.
Certains le décrivent comme le PDG le plus révolutionnaire de ces dernières années. D’autres voient en lui un PDG qui est le miroir d’une époque dominée par des tendances qui se succèdent à la vitesse d’une courte vidéo sur TikTok.
On lui colle toutes les étiquettes : meme PDG, mégalomane. Mais Elon Musk a réussi à mettre tout le monde d’accord sur une chose importante : il comble un grand vide de leadership que connaît actuellement le monde à cause de la méfiance des dirigeants politiques.
Musk a vu sa popularité exploser ces derniers mois. Pour ceux qui aiment les chiffres, Musk a réussi en quelques semaines à gagner des millions de followers sur le réseau social Twitter (TWTR) – Obtenez Twitter, Inc. Signaler, qu’il décrit comme la “place publique de facto” d’Internet. Il compte plus de 91,5 millions de followers au moment de la rédaction.
Pour rappel, le serial entrepreneur est en train d’acquérir Twitter pour 44 milliards de dollars. Il ajouterait ainsi à son emploi du temps déjà bien rempli – Tesla (TSLA) – Obtenez le rapport Tesla Inc, SpaceX, The Boring Company, Neuralink – une autre entreprise avec une présence mondiale. Dans certains pays, Twitter et d’autres réseaux sociaux sont souvent un lieu d’expression pour les opposants politiques et les minorités.
“Le Japon finira par cesser d’exister”
Musk semble donc embrasser son nouveau statut. Il s’exprime désormais sur presque tous les sujets, économiques, politiques, géopolitiques, conscient que sa voix a un impact et peut lancer un débat ou braquer les projecteurs sur une question donnée. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février, Musk vient d’aborder un autre sujet international.
Le milliardaire, dont la fortune est estimée à 247 milliards de dollars au 7 mai, selon le Bloomberg Billionaires Index, s’inquiète du déclin de la population japonaise.
“Au risque d’énoncer une évidence, à moins que quelque chose ne change pour que le taux de natalité dépasse le taux de mortalité, le Japon finira par cesser d’exister”, a déclaré Musk sur Twitter le 7 mai. “Ce serait une grande perte pour le monde. “
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Le cri d’alarme du milliardaire a suivi un article sur un article faisant état du déclin continu de la population du Japon.
“La population du Japon chute d’un record de 644 000 à 125,5 millions en 2021 @elonmusk”, a tweeté le compte Whole Mars Catalog sur Musk.
La peur du magnat de la Tech semble être partagée par de nombreux utilisateurs de Twitter, qui rappellent par exemple que la population japonaise est en déclin depuis de nombreuses années.
“C’est vrai et c’est quelque chose dont il faut s’inquiéter”, a commenté un utilisateur. “Le Japon est si important pour le monde – nous avons besoin du Japon non seulement pour survivre, mais aussi pour prospérer. Des centaines de millions de personnes dans le monde admirent, aiment et respectent profondément le peuple japonais. @NikkeiAsia.”
“Nous, en âge de travailler, luttons pour échapper à cette souffrance. Merci de vous inquiéter pour le Japon. C’est très encourageant”, a posté un autre utilisateur.
« À moins que quelque chose ne change pour provoquer des ENLÈVEMENTS D’ENFANTS PAR DES PARENTS JAPONAIS, le Japon finira par cesser d’exister. Ce serait une grande perte pour le monde », a déclaré un autre utilisateur.
‘Deuxième mur des enfants’
En 2021, la population japonaise a diminué de 644 000 à 125,5 millions de personnes sur un an, selon les chiffres officiels. Et 2021 a marqué la onzième année consécutive de baisse. S’il s’agit de la plus forte baisse annuelle, la baisse japonaise n’est pas nouvelle.
Pendant des décennies, le Japon a été en proie à un grave problème de baisse des taux de natalité. La répartition des naissances au Japon est amplement documentée. L’Archipel a connu une formidable accélération démographique au XXe siècle, passant entre 1920 et 2008, année de son pic de population, de 55 à 128 millions d’habitants. C’est sur le dos de cette vague qu’a eu lieu le “miracle économique” japonais, une création de richesse sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Les chiffres d’après-guerre donnent surtout le vertige. En 1946, le taux de fécondité japonais atteignait 4,5 enfants par femme et 3,6 millions d’enfants sont nés cette année-là.
Mais depuis, il y a un phénomène appelé « deuxième mur de l’enfant », disent les démographes. Le renouvellement des générations n’est pas assuré dans le pays car l’indice de fécondité culmine à 1,4 enfant par femme au lieu de 2,1. Beaucoup disent vouloir idéalement deux ou trois enfants mais souvent ils n’en font qu’un car cela coûte trop cher.
Les gouvernements successifs ont pris des mesures pour tenter d’endiguer cette crise démographique alors que près de 30% de la population a déjà plus de 65 ans.
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